

L’augmentation des commandes en ligne a un impact croissant sur l’environnement.
Avec plus de 126 milliards de colis livrés en 2020, la livraison de colis doit prendre un nouveau tournant pour s’inscrire dans une démarche responsable et durable.
C’est pourquoi de nombreuses innovations ont vu le jour pour conditionner et expédier les colis tout en respectant l’environnement.
Avec le boom de l’e-commerce, les emballages de colis débordants sur les trottoirs sont monnaie courante.
Bien souvent, les colis arrivent dans des emballages disproportionnés qui sont, 2 à 3 fois plus grands que l’objet commandé.
Ces emballages non adaptés représentent 3 millions de tonnes de déchets solides qui pénètrent les terres et les océans chaque année. À long terme, les résidus de substances dangereuses provenant de matériaux d’emballage risquent de polluer l’eau et le sol, ce qui pourrait entraîner la contamination des végétaux et du bétail.
Une étude menée par l’ADEME révèle que l’emballage représente 8 % des émissions carbone d’un produit.
Les impacts négatifs des emballages ne s’arrêtent pas là et de nombreuses variables rentrent en compte :
Toutes ces problématiques liées à l’emballage peuvent, à des degrés divers, être réduites en maximisant le taux de remplissage des emballages.
L’impact de l’emballage sur l’environnement a poussé les gouvernements à mettre en œuvre des lois pour lutter contre le problème grandissant du réchauffement climatique et de la pollution.
Une étude menée par Molina-Besch et Palsson révèle que pour réduire les déchets et la pollution l’une des solutions à envisager est le développement d’emballage « vert » ou écologique.
Introduit par Zhang et Zhao, le terme « emballage vert » fait référence à un emballage complètement créé à partir de matériaux naturels avec les propriétés de recyclabilité afférentes.
Durant la totalité de son cycle de vie, l’emballage doit être sans danger pour l’environnement, les humains et les animaux. Le développement de l’emballage écologique est finalement le fruit des efforts et des actions menées par les entreprises dans le cadre de leur stratégie RSE.
D’ailleurs, de nombreuses marques innovent en ce sens. La marque Adidas a utilisé une boîte de chaussures à base de champignons. Ce nouvel emballage a pour dessein de remplacer le polystyrène, il est résistant à l’eau, biodégradable et se décompose en seulement 45 jours.
De nombreuses innovations voient le jour pour créer des emballages plus écologiques.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un élément essentiel dans votre stratégie. Devenez une entreprise engagée en mettant en place un plan d’actions RSE !
Pour minimiser les matériaux d’emballage, les entreprises doivent recueillir les données et spécifications des produits afin de mieux ajuster leur emballage au produit. A long terme, cet effort aidera à minimiser les pertes et les dommages durant le transport, mais aussi à minimiser la consommation de matériau et à optimiser la fabrication.
Molina-Besch et Palsson discutent du fait que par la création d’emballage protégeant le produit avec un minimum d’espaces vides, l’impact environnemental tout au long de la supply chain pourrait être réduit en raison de la minimisation du nombre de transport nécessaire (moins de consommation de carburant et moins d’émissions). En repensant les emballages, l’utilisation de transports dans la supply chain serait minimisée. Ainsi l’impact environnemental du transport serait égal ou inférieur à l’impact direct des déchets et de la fabrication de l’emballage.
Une liste présentée par Molina-Besch et Palsson, montre les différentes actions théoriques que les entreprises peuvent mettre en place pour maximiser le taux de remplissage des colis et des transports.
Cette liste inclut les actions suivantes :
Certains chercheurs comme Shi et al. (2018), suggèrent que la principale motivation pour les entreprises à développer des emballages durables et à maitriser les expéditions est la vision des consommateurs face au réchauffement climatique et la menace des gaz à effet de serre.
De plus, ils remarquent que les alternatives d’acheminement offertes par les entreprises de logistiques sont une réponse à l’opinion publique.
Le développement de l’emballage écologique à partir d’aspects environnementaux et économiques ne peut réussir qu’en tenant compte des exigences des consommateurs en matière de commodité, de performance et de sensibilité au prix d’après les travaux de Nordin et Selke.
Lumsden, Stefanson et Woxeniu’s montrent que les consommateurs vont vouloir des alternatives en matière d’emballage, sans quoi ils utiliseront un service différent, créant ainsi une pression conduite par le consommateur.
Ces différentes études et suggestions sont alignées avec la conclusion de l’étude de Parviainen et al. (2017) sur les acteurs de la supply chain, où les auteurs suggèrent que les consommateurs, les médias et l’opinion générale exercent une forte influence sur l’industrie, ce qui crée une forte pression multipartite et un moteur pour le développement de l’emballage écologique.
Les entreprises avec des employés dévoués au respect de l’environnement et avec des directives environnementales strictes seront en effet beaucoup plus enclines à adopter les théories et les pratiques de développement des emballages écologiques, ce qui créera un puissant moteur de développement.
Dans beaucoup de cas, les investissements nécessaires pour appliquer les actions théoriques sont immenses. Par conséquent, les barrières économiques ont été et sont toujours le principal obstacle à l’application des actions écologiques théoriques dans l’industrie du transport.
Comme vu précédemment, Molina-Besch et Palsson suggèrent que l’un des moyens les plus efficaces pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre est l’optimisation du taux de remplissage des transports en reportant les expéditions tant que le moyen de transport n’est pas rempli.
Malheureusement, l’étude de Lumsden, Stefansson et Woxenius, mentionne que les consommateurs qui commandent des produits en ligne exigent des livraisons rapides. Ces livraisons sont de plus très rentables pour les entreprises. Mais ne rentrent pas dans une démarche respectueuse de l’environnement. Ainsi, la pratique de livraison rapide est un obstacle au développement de transports durables et d’emballages écologiques.
Rokka et Uusitalo concluent cependant que les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par la durabilité du produit, de l’emballage et de l’expédition plutôt que par des livraisons peu coûteuses et rapides et par le fait que les entreprises devraient se présenter comme des entreprises écologiques pour obtenir l’approbation du public. Dans ce cas, la motivation pour les entreprises pourrait devenir la labélisation écologique. Attention toutefois au revers du « greenwashing » !
Que ce soit du côté des entreprises ou des consommateurs, des efforts et des concessions seront nécessaires pour concevoir et avoir des emballages plus durables.
Aujourd’hui, la plupart des entreprises n’ont pas l’engagement et les compétences nécessaires pour développer des emballages durables et innovants, mais cela tend à évoluer ces dernières années. En outre, les investissements nécessaires pour promouvoir le développement de l’emballage écologique freinent le processus, ce qui se traduit par des ajustements bas de gamme et une attention particulière à la conception extérieure de l’emballage. L’absence de ce qui est appelé un « champion de l’emballage » stoppe le processus de développement.
Nous constatons que les questions environnementales et sociales ont conduit à une modification des habitudes de consommation des pays développés et, petit à petit, à celles des pays en voie de développement. Ces questions touchent fortement les entreprises en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). La responsabilité sociétale des entreprises permet désormais de planifier et d’intégrer à ses actions des préoccupations sociales et environnementales.
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